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IR Global Comment faire des affaires à l'international : les erreurs courantes


QUESTION UN – RÈGLEMENT

L’environnement réglementaire de votre juridiction, en ce qui concerne les services fiscaux ou d’audit, a-t-il créé des malentendus pour les clients internationaux ? Comment l'as-tu résolu ?


La Barbade, comparée à certaines juridictions, semble avoir des coûts plus élevés en raison de son taux d’imposition (une échelle mobile de 5,5 % à 1 % par an) et d’une obligation législative de vérifier toutes les sociétés publiques et privées dont les actifs ou les revenus dépassent 2 millions de dollars. Nous abordons ce sujet en faisant allusion au fait que la Barbade n’a jamais été destinée à fonctionner comme un paradis fiscal et que, par conséquent, notre attention n’a jamais été centrée sur les impôts. Nous avons bâti notre centre international sur les accords de double imposition et les traités bilatéraux d’investissement au profit de la Barbade et des pays avec lesquels nous concluons des accords. Avec une population de plus de 280 000 habitants, nous nous sommes toujours concentrés sur les multinationales ayant un réel besoin d’expansion mondiale, en utilisant la Barbade comme plate-forme pour pénétrer les marchés. Cela peut inclure des compétences technologiques, financières, logistiques, d’entreposage ou de fabrication. La Barbade dispose d’une main-d’œuvre hautement qualifiée et la majorité de nos professionnels sont titulaires de diplômes de troisième cycle et/ou de titres professionnels. Nous abritons de grands cabinets comptables (BDO, Deloitte, EY, KPMG, PwC) et de nombreuses grandes entités mondiales ont établi ici des bureaux bancaires et d'assurance, dont la plupart sont dotés de spécialistes locaux.



QUESTION DEUX : ÉTENDUE DES TRAVAUX La nature, l’étendue et le prix des travaux comptables créent-ils parfois des idées fausses lorsque l’on travaille sur une transaction transfrontalière, comme une fusion ou une acquisition ? Des exemples ?


Oui. De nombreuses règles de fond, notamment celles relatives aux produits et/ou services ayant des intrants dans plusieurs juridictions, nécessitent des règles en matière de prix de transfert. Les règles de prix de transfert ne sont pas toujours faciles à suivre et c'est notre travail en tant que professionnels (comptables, administrateurs, etc.) d'interpréter ces règles au mieux de nos capacités pour le client. Cela peut inclure plusieurs parties ayant des antécédents différents afin qu’elles comprennent leurs impacts et la nécessité de suivre et de retracer les actions des entreprises afin que ces réglementations ne nuisent pas aux entités et à leurs actionnaires. Faire des affaires à l’échelle mondiale : les erreurs courantes



QUESTION TROIS – TERMINOLOGIE L’interprétation de la terminologie et du langage professionnels a-t-elle déjà causé des problèmes de communication dans une transaction à laquelle vous avez participé ? Comment avez-vous géré cette situation par la suite ?


Oui. Nous, les professionnels, nous sommes habitués au jargon juridique, comptable et autre. Bien qu’il puisse être efficace d’utiliser ces termes pour décrire les transactions, notamment dans la documentation, nous devons toujours garder à l’esprit que nos clients viennent d’horizons différents et nous assurer que tout le monde comprend le langage. Cela peut être réalisé de plusieurs manières, par exemple en obtenant le retour d’information de toutes les parties prenantes et en illustrant la transaction, souvent sous forme de résumé, puis étape par étape (par exemple, en montrant comment la structure d’une multinationale va changer suite à une vente ou une acquisition et en illustrant les impacts en termes d’opérations gagnées ou perdues, d’impôts à payer, etc.), ce qui peut diviser une transaction importante et parfois écrasante en petits morceaux afin que les questions-réponses soient efficaces et comprises par toutes les parties.

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